La fin des temps ou de l’instant n’est pas la fin de tout, mais seulement la fin de la fin et c’est sans doute le grand émerveillement des défunts… et des vivants terrassés par la finitude.Comme une bouteille à la mer, envoyée par un ermite ardéchois, du fond de son océan de solitude habitée par Dieu, comme toute poésie en fait, ce recueil vient avec une infinie profondeur d’esprit mettre ses rimes sur nos peurs, nos erreurs, nos fantasmes et nos pléonasmes, sur le temps qui passe et la vie minuscule qui trépasse.
« À la fin / ce n’est pas la fin /
car ce n’est plus / le temps. /
À la fin / il n’y a ni début /
ni fin. / Et le présent. / Devient
Ta Présence / sans distance. /
Alors “être ensemble” /
devient “être enfin”. »
La fin des temps est proche, mais la fin qui vient à la fin est toujours un début.
C. H.