Vers l’Autre. Poèmes 2005-2010, 98 pages.
Editions de L’lnférieur, 2011.
La majuscule mise à l’Autre donne le ton de ce petit recueil qui nous a aimablement été communiqué par Philippe Engelhard avec lequel Benoît d’Entrevaux avait déjà écrit un essai sur l’amitié (Bull.690). C’est une poésie méditative, à vers très courts et bien scandés, qui ne se veut pas forcément prière mais dont I’atmosphère est à l’évidence spirituelle. Qu’en dire qui ne la dénature ? Le sentiment qu’elle cause sera différent chez les uns et les autres, tant il est vrai qu’un poème, au delà de toute considération technique, est une musique qui, par l’oreille, parle avant tout au coeur. Ceux-là, le plus souvent, lèvent aussi l’esprit vers un ciel qu’on attend sans vraiment le connaître. Laissons-nous donc bercer; mais sans mollesse, pour pouvoir bien en tirer le suc.